Etro transforme les tapis en ponchos dans son défilé homme printemps-été 2024

Ce dimanche 18 juin, Marco de Vincenzo présentait sa deuxième collection masculine pour Etro, depuis son arrivée en tant que directeur de la création de la maison italienne il y a un an. Si l’homme de l’hiver 2023-2024 se parait de tissus d’intérieur – vestes en polaire et hoodies en tissus sherpa – comme pour attendre l’arrivée du printemps, le vestiaire fraîchement dévoilé par Etro pour le printemps-été 2024 fait la part belle aux longs pantalons amples et ensembles fluides en soie imprimée porté avec l’aisance des pyjamas. Intitulé Etroallegories, ce dernier défilé puise son inspiration dans les figures allégoriques de la beauté, de l’éternité ou encore de la ténacité qui se retrouvent graphiquement sur les vêtements à travers des imprimés colorés. Toujours caractérisées par une recherche de confort, les nouvelles créations de Marco de Vincenzo ont ainsi été présentées en dessous d’une sphère solaire, comme une ode aux levers de soleil d’été. À travers quelque 43 silhouettes, Etro dresse les contours d’un vestiaire décontracté et nomade, tout en respectant les traditions et l’héritage de la maison italienne.

Au défilé Etro : combinaisons flottantes et épaules dénudées

Dès le look d’entrée, un tapis épais est porté sous le bras, comme l’accessoire parfait pour recouvrir des épaules laissées dénudées par un débardeur jouant sur la transparence. De longues vestes et quelques chemises en soie, ouvertes sur le torse, sont par la suite ornées du motif star de la maison, le Paisley. L’homme Etro printemps-été 2024 se pare de combinaisons flottantes à motifs floraux, comme s’il n’avait plus le temps de porter de costumes ou de pantalons. Quelques fois, il s’habille de shorts larges qu’il associe à des gilets colorés, façonnés dans un tissu éponge.

Le motif tapisserie mis à l’honneur par Marco de Vincenzo

L’accessoire de la saison chez Etro ? Le collier qui se porte tantôt près du cou, tantôt tombant sur le torse dénudé des mannequins, orné de pierres colorées semblables à des coraux. Pour le reste, quelques sacs de voyage en cuir déclinés dans des tons neutres – du vert kaki au marron en passant par le noir – se portent à bout de bras. D’autres, en version cabas sont affublés de motifs géométriques, oscillant entre différentes teintes de gris, qui ne sont pas sans rappeler celles dévoilées sur un long cardigan. Pour élaborer les impressionnants costumes et manteaux aux airs de ponchos ornés de motifs de tapisseries perses, en clôture de ce défilé, Marco de Vincenzo est allé puiser son inspiration dans les archives des tisseurs travaillant depuis des années avec la maison italienne. En résultent quelques looks majestueux, témoignant parfaitement de la rencontre entre l’histoire d’Etro et la vision ultra contemporaine donnée par son nouveau directeur de la création.