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Bella Hadid et Irina Shayk en punk couture au défilé Vivienne Westwood printemps-été 2023
Samedi 1er octobre, la Gaîté Lyrique de Paris était plongée dans le noir pour un spectacle des plus excentriques : le défilé Vivienne Westwood printemps-été 2023 avec les top models Irina Shayk et Bella Hadid.
Par Camille Bois-Martin.
Andreas Kronthaler n’en est plus à son coup d’essai. Nommé la direction artistique de Vivienne Westwood en 2016, ce dernier perpétue avec brio l’esthétique si unique et excentrique qui fait le succès de la maison depuis les années 70. Mais le créateur autrichien insuffle une nouvelle dynamique au label lancé par Dame Vivienne Westwood, sa femme, en se tournant vers d’autres horizons que ceux des rues anglaises, et dédie cette nouvelle collection, à Paris ou, plus précisément, au “ciel de Paris”. Un croisement d’inspirations visible sur ses silhouettes qu’il compose en associant des vestes à tartan et des chemises bouffantes à des hauts à lacets et des derbies vernies… Pour des looks aussi adaptés aux rues londoniennes qu’à la cour Renaissante française. Et, dans une démarche chère à Vivienne Westwood depuis plusieurs années, les pièces ont pour la plupart était conçues avec des matériaux recyclés, réutilisant des chutes de tissu mais aussi des vêtements de la garde-robe personnelle d’Andreas Kronthaler.
Avec au casting les supermodels Bella Hadid ou encore Irina Shayk, le défilé comptait également des beaux noms à son premier rang — Halsey, Doja Cat, Evan Mock… Mais le plus attendu de tous manquait : pour la première fois, l’enfant terrible de la mode, Vivienne Westwood, n’était pas présente à un défilé de la marque qu’elle a fondée. Pourtant, et comme le rappelle son mari Andreas Kronthaler, son aura était bel et bien là, dispersé dans ses créations au gré de corsets, coiffes extravagantes et talons immensément grands (et quasiment impraticables). Imaginé comme une grande pièce de théâtre westwoodienne, le défilé organisé à la Gaité Lyrique de Paris, dans une salle entièrement plongée dans le noir avec, au centre, une scène éclairée de spotlights sur laquelle les mannequins montaient et descendaient, look après look, faisant de chaque passage une représentation.
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