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Calder place Vendôme, Grand Palais Éphémère, Tuileries : que réserve la FIAC cette année ?
Après une année blanche en 2020, la FIAC fait son grand retour à Paris et investit pour la première l’espace du Grand Palais Éphémère. Comme à son habitude, la foire internationale d’art contemporain propose une riche programmation sur site, mais également aux quatre coins de la capitale française. Découvrez les cinq temps forts de sa 47e édition.
Par Matthieu Jacquet.
2. Une sculpture d’Alexander Calder sur la place Vendôme
Écrin qui accueille aujourd’hui les plus grandes maisons de luxe au cœur de la capitale, la place Vendôme est également depuis neuf ans le lieu d’ins- tallations mémorables lors de la foire. Après les œuvres des artistes contemporains Paul McCarthy (2014) et Elmgreen & Dragset (2018), ou encore la citrouille géante de Yayoi Kusama (2019), celle-ci accueillera pour la première fois l’œuvre d’un artiste moderne : Alexander Calder. Avec le concours de Gagosian, l’un de ses “stabiles”, sculptures abstraites monumentales, transformera la célèbre place.
Du 19 octobre 2021 au 2 janvier 2022, place Vendôme, Paris 1er.
1. La FIAC installée au Grand Palais Éphémère
Alors que le Grand Palais vient de fermer ses portes pour quatre années de travaux, la FIAC est désormais contrainte de délaisser son site historique pour la première fois depuis 1978. Dans le Grand Palais Éphémère, architecture temporaire imaginée par Jean-Michel Wilmotte sur le Champ-de-Mars, la Foire internationale d’art contemporain tiendra sa 47e édition avec plus de 160 galeries issues de 26 pays, dont une trentaine de nouveaux exposants.
Du 21 au 24 octobre au Grand Palais Éphémère, Paris 7e.
3. Une trentaine d’œuvres d’art à ciel ouvert au jardin des Tuileries
Une promenade gratuite en plein air au milieu des œuvres d’art, c’est ce que propose le jardin des Tuileries depuis maintenant quinze ans. En marge de la foire, le parc situé entre le musée du Louvre et la place de la Concorde s’agrémente chaque année de pièces d’époques variées, des débuts du XXe siècle à aujourd’hui. Cette année, une trentaine de projets seront à découvrir, à l’instar des structures signées par l’architecte Jean Prouvé ou des sculptures des plasticiens Eric Fischl et Marion Verboom.
Jusqu’au 24 octobre au jardin des Tuileries, Paris 1er.
4. Carte blanche à Jean Claracq au musée Delacroix
À 30 ans, Jean Claracq s’inscrit dans la nouvelle garde de la peinture figurative française. Minutieuses et énigmatiques, ses toiles de format très réduit évoquent aussi bien Van Eyck que Jeff Wall, tandis que leurs personnages juvéniles incarnent les attitudes d’une forme de mélancolie moderne. Une approche qui a éveillé l’intérêt du musée Eugène- Delacroix, où les œuvres du peintre romantique du XIXe siècle dialoguent, cet automne, avec celles de ce représentant d’un romantisme contemporain autour d’une même thématique : la jeunesse.
Du 17 octobre au 1er novembre, Paris 6e.
5. La FIAC continue en ligne
Annulée en 2020 en raison de la pandémie, la FIAC fut contrainte de se réinventer en ligne. Début mars dernier, la foire proposait sa première édition intégralement numérique hébergée sur une plateforme inédite où plus de 200 galeries composaient leurs stands virtuels. Un succès qui conduit la foire à renouveler la démarche quelques mois plus tard, en parallèle de son édition physique. L’occasion pour les participants d’étendre leurs stands et d’échanger avec ceux qui ne pourront pas se rendre à Paris cette semaine.
Du 21 au 24 octobre sur fiac.viewingrooms.com