Interview : Deva Cassel, rising star of fashion and cinema
Tout juste âgée de 19 ans, la jeune Deva Cassel, fille de Vincent Cassel et de Monica Bellucci, s’aventure aujourd’hui sur le terrain cinématographique avec un premier film qui sort sur les écrans en Italie. Désormais ambassadrice Dior pour la Mode, son allure et son charme envoûtant lui valent également d’être l’interprète de la prochaine adaptation par Netflix du mythique Guépard, l’inoubliable chef-d’œuvre de Luchino Visconti.
By Olivier Joyard.
By Olivier Joyard.
Pictures by P.A Hüe de Fontenay.
Pictures by P.A Hüe de Fontenay.
Styled by Rebecca Bleynie.
Styled by Rebecca Bleynie.
Interview with Deva Cassel, daughter’s Monica Bellucci and Vincent Cassel
NUMÉRO: What childhood memories do you have of the creative process? Was there a moment when you realized you would pursue a career in the arts?
DEVA CASSEL: I’ve loved art ever since I was a small child, whether painting, music, or dance. Through that, I understood that I was sensitive to imaginary and artistic worlds. But there was never a Eureka moment. I started out as a model, because the world of images has always intrigued me. One day I accompanied my mother on a shoot, and the photographer wanted to take a few pictures of me. It felt very familiar and natural being in front of camera, and I had a lot of fun. I knew then that I wanted to continue down that path.
What do you particularly like about fashion today? Its creativity? Its craziness? What attracts me most is creativity and talent.
The world of fashion has inspired me since I was a little girl, because I always felt it was important to externalize one’s ideas. Through fashion, which was often visionary, you can construct a narrative of human history.
What’s your relationship with the house of Dior?
I have enormous respect for Dior and for the brand’s unique heritage. Maria Grazia Chiuri mixes influences from both France and Italy, and all of that speaks to me because I belong to both cultures.
Which pieces struck you most in Dior’s new collection?
The deconstructed blouses and of course all the dresses and outfits that can be worn for chic and cool everyday looks.
Interview de Deva Cassel, fille de Monica Bellucci et Vincent Cassel
Numéro : Quelle est la première expérience créative dont vous avez le souvenir ?
Deva Cassel : Depuis que je suis enfant, j’ai toujours aimé l’art, que ce soit la peinture, la musique ou la danse… J’ai vite compris que j’étais sensible aux mondes artistiques et imaginaires, mais je n’ai jamais eu de moment “déclic”… J’ai commencé comme mannequin car j’étais très curieuse de l’univers de l’image. J’ai accompagné ma mère sur un shooting et le photographe a voulu prendre quelques photos. Devant la caméra, je me suis tout de suite sentie à l’aise, et beaucoup amusée. J’ai su que je voulais continuer sur cette route.
Qu’est-ce qui vous attire dans la mode et que vous inspire votre lien à la maison Dior ?
J’admire par-dessus tout la créativité et le talent. J’ai toujours été inspirée par ce monde car cette manière d’exprimer des idées m’a toujours paru importante. À travers la mode – souvent visionnaire – peut se reconstruire une partie de l’histoire de l’humanité. J’ai un grand respect pour la maison Dior et son héritage unique. Maria Grazia Chiuri marie les influences des cultures française et italienne, et tout cela me parle, car j’appartiens aux deux. Dans sa dernière collection pour la maison Dior, j’ai particulièrement aimé ses chemises déstructurées, ses robes et les silhouettes mêlant avec naturel le chic et le cool dont elle a le secret.
Interview with Deva Cassel, daughter’s Monica Bellucci and Vincent Cassel
NUMÉRO: What childhood memories do you have of the creative process? Was there a moment when you realized you would pursue a career in the arts?
DEVA CASSEL: I’ve loved art ever since I was a small child, whether painting, music, or dance. Through that, I understood that I was sensitive to imaginary and artistic worlds. But there was never a Eureka moment. I started out as a model, because the world of images has always intrigued me. One day I accompanied my mother on a shoot, and the photographer wanted to take a few pictures of me. It felt very familiar and natural being in front of camera, and I had a lot of fun. I knew then that I wanted to continue down that path.
What do you particularly like about fashion today? Its creativity? Its craziness? What attracts me most is creativity and talent.
The world of fashion has inspired me since I was a little girl, because I always felt it was important to externalize one’s ideas. Through fashion, which was often visionary, you can construct a narrative of human history.
What’s your relationship with the house of Dior?
I have enormous respect for Dior and for the brand’s unique heritage. Maria Grazia Chiuri mixes influences from both France and Italy, and all of that speaks to me because I belong to both cultures.
Which pieces struck you most in Dior’s new collection?
The deconstructed blouses and of course all the dresses and outfits that can be worn for chic and cool everyday looks.
Interview de Deva Cassel, fille de Monica Bellucci et Vincent Cassel
Numéro : Quelle est la première expérience créative dont vous avez le souvenir ?
Deva Cassel : Depuis que je suis enfant, j’ai toujours aimé l’art, que ce soit la peinture, la musique ou la danse… J’ai vite compris que j’étais sensible aux mondes artistiques et imaginaires, mais je n’ai jamais eu de moment “déclic”… J’ai commencé comme mannequin car j’étais très curieuse de l’univers de l’image. J’ai accompagné ma mère sur un shooting et le photographe a voulu prendre quelques photos. Devant la caméra, je me suis tout de suite sentie à l’aise, et beaucoup amusée. J’ai su que je voulais continuer sur cette route.
Qu’est-ce qui vous attire dans la mode et que vous inspire votre lien à la maison Dior ?
J’admire par-dessus tout la créativité et le talent. J’ai toujours été inspirée par ce monde car cette manière d’exprimer des idées m’a toujours paru importante. À travers la mode – souvent visionnaire – peut se reconstruire une partie de l’histoire de l’humanité. J’ai un grand respect pour la maison Dior et son héritage unique. Maria Grazia Chiuri marie les influences des cultures française et italienne, et tout cela me parle, car j’appartiens aux deux. Dans sa dernière collection pour la maison Dior, j’ai particulièrement aimé ses chemises déstructurées, ses robes et les silhouettes mêlant avec naturel le chic et le cool dont elle a le secret.
At the age of 19, you are a representative of a generation that grew up in a period of political and environmental crisis. Do you feel angry or militant?
Something that really worries my generation is the future of the planet’s marine ecosystems. Everyone knows that human activity is behind ocean pollution and that the plastic swallowed by fish eventually ends up on our plates. Recent studies have found microplastics inside the human body. We need to wake up to the impact we’re having on the planet, and fast, because the way we live our everyday lives affects the future of our world.
Which causes would you like to defend and why?
The fight against violence towards women and children. It’s a subject I feel very strongly about. It’s completely anachronistic that today we still have to fight so hard for basic, elementary rights.
Your first film, Laura Luchetti’s The Beautiful Summer, has just come out in Italy. How did your movie career begin?
Cinema has fascinated me since childhood, but I refused the idea of working in the business because I didn’t want to do the same thing as my parents. Then, as time went on, I came to understand that it intrigued me, that it involved things I knew about already but which nonetheless took me out of my comfort zone. Laura Luchetti spotted me in a series of shorts made for a fashion series. We did several auditions, and a few weeks later she called me to say the part was mine. It was a moment I’ll never forget.
Which character do you play, and how did you work on the part?
My character is Amelia, a young model in the 1930s. She’s furtive, playful, sensual, and provocative. She has lots of complex emotional layers, but we worked on that in preparatory workshops with Laura and all the other actors, which allowed me to gain confidence in my acting abilities and arrive on set the first day knowing exactly what to do and what to expect.
“Le cinéma me fascine depuis l’enfance, mais je rejetais cette carrière pour ne pas faire le même métier que mes parents.” Deva Cassel
À 19 ans, vous incarnez une nouvelle génération qui a grandi avec diverses crises, politiques et climatiques notamment. Quelles causes vous tiennent à cœur ?
L’un des enjeux qui inquiètent ma génération est la préservation de l’écosystème marin. Tout le monde sait que l’activité humaine est à l’origine de la pollution des océans et que le plastique ingéré par la faune marine se retrouve ensuite dans les poissons qui finissent dans nos assiettes. Récemment, nous avons même trouvé des microplastiques dans des corps humains. Il faut que l’on prenne conscience de l’impact de nos actions, et vite, que l’on voie comment transformer le monde au quotidien. Je suis aussi particulièrement touchée par les violences faites aux femmes et aux enfants. Ce sujet me touche profondément. Je trouve anachronique qu’aujourd’hui encore on doive se battre autant pour des droits basiques et élémentaires.
Le premier film dans lequel vous avez joué, La bella estate de Laura Luchetti, vient de sortir en Italie. Comment le cinéma est-il arrivé dans votre vie ?
Le cinéma me fascine depuis l’enfance, mais je rejetais cette carrière pour ne pas faire le même métier que mes parents. Puis, avec le temps, j’ai compris que c’était quelque chose qui m’attirait et qui, malgré tout, me sortait de ma zone de confort. Laura Luchetti m’avait aperçue via des courts-métrages tournés pour des séries de mode. On a fait plusieurs auditions, et, quelques semaines plus tard, elle m’a appelée pour me dire que j’avais le rôle. Un moment que je n’oublierai jamais.
At the age of 19, you are a representative of a generation that grew up in a period of political and environmental crisis. Do you feel angry or militant?
Something that really worries my generation is the future of the planet’s marine ecosystems. Everyone knows that human activity is behind ocean pollution and that the plastic swallowed by fish eventually ends up on our plates. Recent studies have found microplastics inside the human body. We need to wake up to the impact we’re having on the planet, and fast, because the way we live our everyday lives affects the future of our world.
Which causes would you like to defend and why?
The fight against violence towards women and children. It’s a subject I feel very strongly about. It’s completely anachronistic that today we still have to fight so hard for basic, elementary rights.
Your first film, Laura Luchetti’s The Beautiful Summer, has just come out in Italy. How did your movie career begin?
Cinema has fascinated me since childhood, but I refused the idea of working in the business because I didn’t want to do the same thing as my parents. Then, as time went on, I came to understand that it intrigued me, that it involved things I knew about already but which nonetheless took me out of my comfort zone. Laura Luchetti spotted me in a series of shorts made for a fashion series. We did several auditions, and a few weeks later she called me to say the part was mine. It was a moment I’ll never forget.
Which character do you play, and how did you work on the part?
My character is Amelia, a young model in the 1930s. She’s furtive, playful, sensual, and provocative. She has lots of complex emotional layers, but we worked on that in preparatory workshops with Laura and all the other actors, which allowed me to gain confidence in my acting abilities and arrive on set the first day knowing exactly what to do and what to expect.
“Le cinéma me fascine depuis l’enfance, mais je rejetais cette carrière pour ne pas faire le même métier que mes parents.” Deva Cassel
À 19 ans, vous incarnez une nouvelle génération qui a grandi avec diverses crises, politiques et climatiques notamment. Quelles causes vous tiennent à cœur ?
L’un des enjeux qui inquiètent ma génération est la préservation de l’écosystème marin. Tout le monde sait que l’activité humaine est à l’origine de la pollution des océans et que le plastique ingéré par la faune marine se retrouve ensuite dans les poissons qui finissent dans nos assiettes. Récemment, nous avons même trouvé des microplastiques dans des corps humains. Il faut que l’on prenne conscience de l’impact de nos actions, et vite, que l’on voie comment transformer le monde au quotidien. Je suis aussi particulièrement touchée par les violences faites aux femmes et aux enfants. Ce sujet me touche profondément. Je trouve anachronique qu’aujourd’hui encore on doive se battre autant pour des droits basiques et élémentaires.
Le premier film dans lequel vous avez joué, La bella estate de Laura Luchetti, vient de sortir en Italie. Comment le cinéma est-il arrivé dans votre vie ?
Le cinéma me fascine depuis l’enfance, mais je rejetais cette carrière pour ne pas faire le même métier que mes parents. Puis, avec le temps, j’ai compris que c’était quelque chose qui m’attirait et qui, malgré tout, me sortait de ma zone de confort. Laura Luchetti m’avait aperçue via des courts-métrages tournés pour des séries de mode. On a fait plusieurs auditions, et, quelques semaines plus tard, elle m’a appelée pour me dire que j’avais le rôle. Un moment que je n’oublierai jamais.
The Leopard, the new Netflix show starring Deva Cassel
You’ve also been cast in the Netflix adaptation of The Leopard. Will acting become your main activity?
I don’t know yet… I’m too attached to fashion to completely leave the business or to have it take second place. I plan on doing both for the foreseeable future.
What advice do your parents give you? What’s it like talking about a role with Vincent Cassel or Monica Bellucci?
My parents leave me to make up my own mind. The most frequent advice is “Sure, go for it, but always keep your head on your shoulders” and “Enjoy what you do.” I think it could be a lot of fun to find myself on the same set as my parents, shooting a movie or a series together. We sometimes discuss the idea. I’m open to it, but not just yet, since I feel that I still have a lot of road to travel first. The primary tool for a model or an actor is the body.
What’s your relationship with yours? Do you think the pressure on young people to conform to certain ideals of beauty is beginning to change?
I have a very healthy relationship with my body. I have to, it’s my only medium. Paying attention to our bodies brings healing and regeneration. It’s through our body consciousness that we remember who we really are, and it’s quite wonderful to be able to create with something so simple and yet so complex. I think the pressure is still there today, but perhaps people pay it less attention. Today’s “criteria” are constantly changing and have infinite variety. Our uniqueness is what makes us all special, and people are starting to take heed of that again. Where do you see yourself in ten years’ time? Ten years is a long way away – I don’t even know what I’ll be doing in a few weeks! Wherever I end up, I hope I’ll be happy
Le Guépard, la prochaine série Netflix avec Deva Cassel
Comment avez-vous travaillé votre rôle ?
J’interprète Amelia, une jeune mannequin des années 30, furtive, joueuse, sensuelle et provocante. C’est un personnage qui possède beaucoup de couches émotionnelles, assez complexe à travailler, mais nous avons fait de nombreux ateliers de préparation avec tous les acteurs et Laura, ce qui m’a permis de prendre confiance et d’arriver prête le premier jour du tournage.
Vous faites partie du casting de l’adaptation par Netflix du Guépard. Envisagez-vous désormais une carrière d’actrice ?
Je ne sais pas encore… Je suis beaucoup trop attachée à la mode pour la quitter ou la faire passer au second plan. Je compte faire les deux pendant un moment.
Quels types de conseils vos parents vous donnent-ils ?
Mes parents me laissent mon libre arbitre. Leur principaux conseils sont “laisse-toi aller, mais garde toujours la tête sur les épaules” et “amuse-toi dans ce que tu fais”. Ce serait d’ailleurs très amusant de les retrouver sur un plateau, et il nous arrive d’évoquer cette idée, mais avant, j’ai encore beaucoup de route à faire.
The Leopard, the new Netflix show starring Deva Cassel
You’ve also been cast in the Netflix adaptation of The Leopard. Will acting become your main activity?
I don’t know yet… I’m too attached to fashion to completely leave the business or to have it take second place. I plan on doing both for the foreseeable future.
What advice do your parents give you? What’s it like talking about a role with Vincent Cassel or Monica Bellucci?
My parents leave me to make up my own mind. The most frequent advice is “Sure, go for it, but always keep your head on your shoulders” and “Enjoy what you do.” I think it could be a lot of fun to find myself on the same set as my parents, shooting a movie or a series together. We sometimes discuss the idea. I’m open to it, but not just yet, since I feel that I still have a lot of road to travel first. The primary tool for a model or an actor is the body.
What’s your relationship with yours? Do you think the pressure on young people to conform to certain ideals of beauty is beginning to change?
I have a very healthy relationship with my body. I have to, it’s my only medium. Paying attention to our bodies brings healing and regeneration. It’s through our body consciousness that we remember who we really are, and it’s quite wonderful to be able to create with something so simple and yet so complex. I think the pressure is still there today, but perhaps people pay it less attention. Today’s “criteria” are constantly changing and have infinite variety. Our uniqueness is what makes us all special, and people are starting to take heed of that again. Where do you see yourself in ten years’ time? Ten years is a long way away – I don’t even know what I’ll be doing in a few weeks! Wherever I end up, I hope I’ll be happy
Le Guépard, la prochaine série Netflix avec Deva Cassel
Comment avez-vous travaillé votre rôle ?
J’interprète Amelia, une jeune mannequin des années 30, furtive, joueuse, sensuelle et provocante. C’est un personnage qui possède beaucoup de couches émotionnelles, assez complexe à travailler, mais nous avons fait de nombreux ateliers de préparation avec tous les acteurs et Laura, ce qui m’a permis de prendre confiance et d’arriver prête le premier jour du tournage.
Vous faites partie du casting de l’adaptation par Netflix du Guépard. Envisagez-vous désormais une carrière d’actrice ?
Je ne sais pas encore… Je suis beaucoup trop attachée à la mode pour la quitter ou la faire passer au second plan. Je compte faire les deux pendant un moment.
Quels types de conseils vos parents vous donnent-ils ?
Mes parents me laissent mon libre arbitre. Leur principaux conseils sont “laisse-toi aller, mais garde toujours la tête sur les épaules” et “amuse-toi dans ce que tu fais”. Ce serait d’ailleurs très amusant de les retrouver sur un plateau, et il nous arrive d’évoquer cette idée, mais avant, j’ai encore beaucoup de route à faire.
What’s your relationship with yours? Do you think the pressure on young people to conform to certain ideals of beauty is beginning to change?
I have a very healthy relationship with my body. I have to, it’s my only medium. Paying attention to our bodies brings healing and regeneration. It’s through our body consciousness that we remember who we really are, and it’s quite wonderful to be able to create with something so simple and yet so complex. I think the pressure is still there today, but perhaps people pay it less attention. Today’s “criteria” are constantly changing and have infinite variety. Our uniqueness is what makes us all special, and people are starting to take heed of that again. Where do you see yourself in ten years’ time? Ten years is a long way away – I don’t even know what I’ll be doing in a few weeks! Wherever I end up, I hope I’ll be happy
The TV show The Leopard by Richard Warlow and Benji Walters wiith Deva Cassel be released in 2024 on Netflix.
“J’ai un rapport très sain avec mon corps. Il le faut, c’est mon seul médium.” Deva Cassel
Le principal outil de travail d’un modèle et d’une actrice, c’est son corps. Trouvez-vous que la pression mise sur les jeunes femmes et hommes pour qu’ils correspondent à un canon de beauté classique est en train de changer ?
J’ai un rapport très sain avec mon corps. Il le faut, c’est mon seul médium. L’attention portée au corps humain apporte guérison et régénération. Grâce à la conscience du corps, nous nous souvenons de qui nous sommes réellement, et c’est si beau de pouvoir créer avec une chose aussi simple, et également si complexe. Je pense qu’aujourd’hui la pression est toujours présente, mais les gens y prêtent moins attention. Les “critères” contemporains n’arrêtent pas de changer et ont des variantes infinies. L’unicité est ce qui nous rend tous spéciaux, et les gens commencent à s’en rendre compte à nouveau.
La série Le Guépard créée par Richard Warlow et Benji Walters avec Deva Cassel sera diffusée en 2024 sur Netflix.
What’s your relationship with yours? Do you think the pressure on young people to conform to certain ideals of beauty is beginning to change?
I have a very healthy relationship with my body. I have to, it’s my only medium. Paying attention to our bodies brings healing and regeneration. It’s through our body consciousness that we remember who we really are, and it’s quite wonderful to be able to create with something so simple and yet so complex. I think the pressure is still there today, but perhaps people pay it less attention. Today’s “criteria” are constantly changing and have infinite variety. Our uniqueness is what makes us all special, and people are starting to take heed of that again. Where do you see yourself in ten years’ time? Ten years is a long way away – I don’t even know what I’ll be doing in a few weeks! Wherever I end up, I hope I’ll be happy
The TV show The Leopard by Richard Warlow and Benji Walters wiith Deva Cassel be released in 2024 on Netflix.
“J’ai un rapport très sain avec mon corps. Il le faut, c’est mon seul médium.” Deva Cassel
Le principal outil de travail d’un modèle et d’une actrice, c’est son corps. Trouvez-vous que la pression mise sur les jeunes femmes et hommes pour qu’ils correspondent à un canon de beauté classique est en train de changer ?
J’ai un rapport très sain avec mon corps. Il le faut, c’est mon seul médium. L’attention portée au corps humain apporte guérison et régénération. Grâce à la conscience du corps, nous nous souvenons de qui nous sommes réellement, et c’est si beau de pouvoir créer avec une chose aussi simple, et également si complexe. Je pense qu’aujourd’hui la pression est toujours présente, mais les gens y prêtent moins attention. Les “critères” contemporains n’arrêtent pas de changer et ont des variantes infinies. L’unicité est ce qui nous rend tous spéciaux, et les gens commencent à s’en rendre compte à nouveau.
La série Le Guépard créée par Richard Warlow et Benji Walters avec Deva Cassel sera diffusée en 2024 sur Netflix.