5 sept 2022

Will Game of Thrones fans find solace in the series House of the Dragon following the end of their favourite show?

En 2022, on découvrait la saison 1, moyennement convaincante, du préquel de la série culte Game of Thrones, House of the Dragon, qui nous plongeait presque 200 ans avant les aventures du Trône de fer. La saison 2 du show sera-t-elle meilleure ? On pourra le savoir le 17 juin 2024, date de la sortie, en France, des nouveaux épisodes. Mais on ne sait pas encore s’ils seront diffusés sur Prime Video (avec le pass Warner) ou sur la nouvelle plateforme de Warner Bros. Discovery, Max.

Même les fans les plus aguerris de Game of Thrones (2011-2019) en conviendront. Les derniers épisodes de la saga d’HBO étaient profondément décevants, loin des débuts épiques et passionnants de la série. Avec la diffusion du premier épisode (sur dix au total) du préquel du Trône de fer ce 22 août sur OCS, House of the Dragontous les espoirs étaient donc permis. Et si, trois ans après la fin des aventures de GOT, la chaîne HBO arriverait, avec ce show co-imaginé par l’auteur des romans lui-même, George R.R. Martin, à nous clouer une nouvelle fois à nos canapés ? 

 

La saison 2 de la série House of the Dragon prévue pour juin 2024

 

Le visionnage du début de la série d’House of the Dragon, sortie en 2022, ne nous avait pas convaincus. Dans ce préquel adapté de l’œuvre Feu et Sang de R.R Martin, qui se déroule presque 200 ans avant les aventures du Trône de fer, nous sommes plongés dans un huis clos sombre à l’atmosphère médiévale familière. On y suit les drames et les déchirements meurtrissant la famille Targaryen, qui domine le Royaume des Sept Couronnes et dont les membres sont connus pour leurs cheveux argentés et leurs dragons majestueux (les vraies stars de la série).

 

Est-ce que la saison 2 fera mieux que la saison 1 ? On le saura le 17 juin 2024, date de la diffusion, en France, de la série. Le show devrait être disponible sur Prime Video (avec le pass Warner) ou sur la nouvelle plateforme de Warner Bros. Discovery, Max. Et deux bandes-annonces épiques ont déjà été publiées.

Que vaut la saison 1 du préquel de Game of Thrones ?

 

Dans la saison 1 d’House of the Dragon, on découvrait le roi Viserys, un homme peu respecté qui règne sur Westeros et doit nommer un héritier. Sa seule descendance directe est sa fille, Rhaenyra, une princesse en quête d’émancipation. Mais un autre prétendant au trône s’immisce : le frère du roi, le prince Daemon Targaryen, un terrifiant et ambitieux guerrier. Si Game of Thrones dépeignait les intrigues de plusieurs familles, House of the Dragon se consacre donc qu’à une seule d’entre elles, la maison Targaryen. Mais cela ne suffit pas à clarifier les enjeux de la série. On peine en effet à comprendre tous les éléments narratifs du show, et ce, dès le premier épisode. 

 

Certes, tous les ingrédients (des combats, du sang, des drames familiaux, un peu de sexe et beaucoup de violence) sont réunis pour assouvir les pulsions des fans de la saga culte d’heroic fantasy. Et on salue les visuels spectaculaires – chaque épisode aurait coûté 20 millions de dollars selon Variety – et la place donnée aux femmes, au cœur de ce premier épisode, notamment dans une terrible scène d’accouchement.

 

Mais la lenteur de l’action et le casting en demi-teinte (dont surnage l’acteur britannique Matt Smith) nous font rapidement soupirer d’ennui. Il manque cruellement à ces premières scènes de la flamboyance, de l’émotion et un souffle de renouveau. Reste à savoir si, dans les épisodes suivants, ces histoires de trahisons, de jalousies et de soif de pouvoir se pareront de la profondeur suffisante pour se hisser à la hauteur de la monumentale Game of Thrones. Car on ne peut imaginer un show à la gloire des fabuleux animaux mystiques que sont les dragons sans que ses créateurs et ses protagonistes aient le feu sacré.

 

La saison 2 d’House of the Dragon (2022) de George R.R. Martin et Ryan J. Condal, diffusée en France le 17 sur Prime Video (avec le pass Warner) ou sur Max.

Even the Game of Thrones (2011-2019) diehard fans will agree. The final episodes of the HBO saga were truly disappointing, a far cry from the series’ epic and exciting early instalments. Expectations were high regarding the first episode (out of a total of ten) of House of the Dragon, The Iron Throne prequel airing from 22nd August on OCS. What if, three years after the end of the GOT adventures, HBO managed to once again glue us to our couches with this show co-written by the very author of the novels, George R.R. Martin?

 

After watching the first episode of House of the Dragon, it seems unlikely. In this prequel adapted from R.R. Martin’s book Fire and Blood, which takes place almost 200 years before the adventures of The Iron Throne, we are plunged once again into a dark and suffocating medieval atmosphere. We follow the tragic events and rifts in the Targaryen family, who rule the Seven Kingdoms and are known for their silver hair and majestic dragons (the real stars of the series).

We become acquainted with King Viserys, a disreputable man who rules Westeros and must choose an heir. His only direct descendant is his daughter, Rhaenyra, a princess yearning for emancipation. But another pretender to the throne interferes: the king’s brother, Prince Daemon Targaryen, a terrifying and ambitious warrior. If Game of Thrones depicted several families scheming, House of the Dragon focuses on only one of them, House Targaryen. But this doesn’t justify the ambitions of the series. Indeed, from the very first episode, it is difficult to understand all the plot twists of the show.

 

Certainly, all the ingredients (fights, blood, family tragedies, a little raunchiness and lots of violence) are used to satisfy the hankerings of the fans of the cult fantasy saga. And we applaud the spectacular visuals – according to Variety, each episode is said to have cost 20 million dollars – and the place given to women at the heart of the first episode, notably in a horrendous delivery scene. But the slow pace of the action and the lacklustre cast (only the British actor Matt Smith stands out) soon make us weep with boredom. The early scenes are sorely lacking in flamboyance, emotion and a new lease of life. It remains to be seen whether, in the following episodes, the stories of betrayal, jealousy and thirst for power will be given sufficient breadth to rise to the level of the monumental Game of Thrones. For it is hard to imagine a show glorifying the fabulous mystical dragons if its creators and its protagonists don’t have the proverbial spark.

 

House of the Dragon (2022) by George R.R. Martin and Ryan J. Condal, airing in France on OCS.