Pourquoi faut-il (re)voir Je verrai toujours vos visages avec Leïla Bekhti, sur Canal+ ?
Quelques années après le succès de son film Pupille (2018), Jeanne Herry met en lumière le dispositif de justice restaurative dans son nouveau long-métrage, Je verrai toujours vos visages. Le film porté par un casting XXL (Adèle Exarchopoulos, Gilles Lellouche, Leïla Bekhti) est à (re)découvrir ce soir sur Canal+.
par Nathan Merchadier.
Elle dévoilait son premier film dans les salles de cinéma il y a près de dix ans (Elle l’adore, 2014), co-réalisait l’épisode final de la saison 2 de la série à succès Dix Pour Cent en 2017 et connaissait son premier grand succès avec son long-métrage Pupille (2018), nommée aux César de la meilleure réalisation. Aujourd’hui, la réalisatrice française Jeanne Herry, fille de l’actrice Miou Miou et du chanteur Julien Clerc, âgée de 44 ans, signe son grand retour dans les salles obscures avec un nouveau projet, Je verrai toujours vos visages et brille encore une fois dans l’exercice du film social.
Adèle Exachopoulos, Gilles Lellouche et Leïla Bekhi au casting de Je verrai toujours vos visages
Après avoir étudié en profondeur et avec une justesse inouïe le processus d’adoption et d’accouchement sous X dans Pupille, la réalisatrice se plonge cette fois-ci dans les méandres de l’univers judiciaire. En s’intéressant à la justice restaurative, un dispositif d’aide aux victimes de traumatismes pourtant peu connu et médiatisé, Jeanne Herry dresse le portrait d’hommes et de femmes, abîmés par les épreuves de la vie. Au cours de ce processus, mis en place depuis 2014 en France, agresseurs, bénévoles et victimes se rencontrent pour échanger et pour panser leurs plaies. Porté par un casting cinq étoiles – on y retrouve pêle-mêle l’actrice Adèle Exarchopoulos, Gilles Lellouche, Leïla Bekhti, Dali Benssalah ou encore Élodie Bouchez – l’exercice complexe auquel se livre la réalisatrice coche toutes les cases du film social choral réussi, sans tomber dans le tragique ni dans le registre de la comédie sur fond de drame social.
Une plongée dans le monde de la justice restaurative par la réalisatrice de Pupille
Si les sujets abordés durant le film peuvent s’avérer très sombres (bien qu’essentiels à aborder), du viol à l’agression physique en passant par le traumatisme post-effraction, Je verrai toujours vos visages n’en demeure pas moins un film qui suscite l’émotion. Dans un registre où l’on ne l’attendait pas forcément, on découvre un Gilles Lellouche en père sensible et affaibli suite à une séquestration, soumis à des excès de colère mais aussi empreint d’une tendresse et d’une fragilité touchantes. Pour l’aider à soigner ses maux, il rencontre plusieurs fois par mois une équipe de bénévoles (brillamment interprétés par le tandem Élodie Bouchez et Jean-Pierre Darroussin) effectuant des séances de médiation avec des détenus (Dali Benssalah et Fred Testot). Dans un film où presque chaque personnage force l’identification, ces réunions de médiation entre détenus et victimes semblent plausible, réinterprétant des événements qui pourraient avoir eu lieu. Cette réalité troublante, presque palpable, rappelle sans détours celle mise en scène dans son précédent long-métrage, Pupille (2018) qui avait contribué à faire connaître le cinéma de Jeanne Herry au grand public. Une fois encore, dans je verrai toujours vos visages, la sincérité fait mouche et érige la réalisatrice au rang de cinéaste à suivre.
Je verrai toujours vos visages (2023) de Jeanne Herry, au cinéma le 29 mars 2023.
Je verrai toujours vos visages, une plongée dans le monde de la justice restaurative
Après avoir étudié en profondeur et avec une justesse inouïe le processus d’adoption et d’accouchement sous X dans Pupille, la réalisatrice se plonge cette fois-ci dans les méandres de l’univers judiciaire. En décortiquant le thème de la justice restaurative, un dispositif d’aide aux victimes de traumatismes pourtant peu connu et médiatisé, Jeanne Henry dresse le portrait d’hommes et de femmes, abîmés par les épreuves de la vie. Au cours de ce processus, mis en place depuis 2014 en France, agresseurs, bénévoles et victimes se rencontrent pour échanger et pour panser leurs plaies. Porté par un casting cinq étoiles – on y retrouve pêle-mêle l’actrice Adèle Exarchopoulos, Gilles Lellouche, Leïla Bekhti, Dali Benssalah ou encore Élodie Bouchez – l’exercice complexe auquel se livre la réalisatrice coche toutes les cases du film social réussi, sans tomber dans le tragique ni dans le registre de la comédie sur fond de drame social. Car si les sujets abordés durant le film peuvent être très sombres (bien qu’essentiels à traiter), du viol à l’agression physique en passant par le traumatisme post-effraction, Je verrai toujours vos visages ne demeure pas moins qu’un film qui suscite l’émotion. Dans un registre où l’on ne l’attendait pas forcément, on découvre un Gilles Lellouche en père sensible et affaibli suite à une séquestration, soumis à des excès de colère mais aussi empreint d’une tendresse et d’une fragilité touchante. Pour l’aider à soigner ses maux, il rencontre plusieurs fois par mois une équipe de bénévoles (brillamment interprétée par le tandem Élodie Bouchez et Jean-Pierre Darroussin) effectuant des séances de médiation avec des détenus (Dali Bensalah et Fred Testot). Dans un scénario où chaque acteur se mue dans le rôle de personnages “de la vraie vie”, ces réunions de médiation entre détenus et victimes semble presque plausible, réinterprétant des événements qui pourraient avoir eu lieu. Cette réalité troublante, presque palpable, rappelle sans détours celle mise en scène dans son précédent long-métrage, Pupille (2018) qui avait contribué à faire connaître le cinéma de Jeanne Henry au grand public. Une fois encore, dans je verrai toujours vos visages, cette sincérité fait mouche et érige déjà son troisième long-métrage au rang de film remarquable ayant fait leur sortie en salles en ce début d’année.
Je verrai toujours vos visages, de Jeanne Henry, en salles le 29 mars 2023.
Le mercredi 29 mars 2023, la sortie du film Je verrai toujours vos visages ne passe pas inaperçue au cinéma. Pour cause, le dernier long métrage de la réalisatrice Jeanne Herry cumule dès sa première semaine de diffusion plus de 283 000 entrées dans les salles obscures. Porté par une myriade d’acteurs en vogue – Adèle Exarchopoulos, Gilles Lellouche, Leïla Bekhti ou encore Raphaël Quenard – le nouveau film de Jeanne Herry s’intéresse au dispositif méconnu de la justice restaurative. Bénéficiant d’un accueil critique largement favorable venant du public (avec une moyenne de notes spectateurs de 4,4/5), Je verrai toujours vos visages brille dans l’exercice du film social et se présente comme le parfait programme pour une soirée devant la télévision.
Adèle Exachopoulos, Gilles Lellouche et Leïla Bekhi au casting de Je verrai toujours vos visages
Elle dévoilait son premier film dans les salles de cinéma il y a près de dix ans (Elle l’adore, 2014), co-réalisait l’épisode final de la saison 2 de la série à succès Dix Pour Cent en 2017 et connaissait son premier grand succès avec son long-métrage Pupille (2018), nommée aux César de la meilleure réalisation. Aujourd’hui, la réalisatrice française Jeanne Herry, fille de l’actrice Miou Miou et du chanteur Julien Clerc, âgée de 44 ans, signe son grand retour dans les salles obscures avec un nouveau projet, Je verrai toujours vos visages et brille encore une fois dans l’exercice du film social.
Après avoir étudié en profondeur et avec une justesse inouïe le processus d’adoption et d’accouchement sous X dans Pupille, la réalisatrice se plonge cette fois-ci dans les méandres de l’univers judiciaire. En s’intéressant à la justice restaurative, un dispositif d’aide aux victimes de traumatismes pourtant peu connu et médiatisé, Jeanne Herry dresse le portrait d’hommes et de femmes, abîmés par les épreuves de la vie. Au cours de ce processus, mis en place depuis 2014 en France, agresseurs, bénévoles et victimes se rencontrent pour échanger et pour panser leurs plaies. Porté par un casting cinq étoiles – on y retrouve pêle-mêle l’actrice Adèle Exarchopoulos, Gilles Lellouche, Leïla Bekhti, Dali Benssalah ou encore Élodie Bouchez – l’exercice complexe auquel se livre la réalisatrice coche toutes les cases du film social choral réussi, sans tomber dans le tragique ni dans le registre de la comédie sur fond de drame social.
Une plongée dans le monde de la justice restaurative par la réalisatrice de Pupille
Si les sujets abordés durant le film peuvent s’avérer très sombres (bien qu’essentiels à aborder), du viol à l’agression physique en passant par le traumatisme post-effraction, Je verrai toujours vos visages n’en demeure pas moins un film qui suscite l’émotion. Dans un registre où l’on ne l’attendait pas forcément, on découvre un Gilles Lellouche en père sensible et affaibli suite à une séquestration, soumis à des excès de colère mais aussi empreint d’une tendresse et d’une fragilité touchantes. Pour l’aider à soigner ses maux, il rencontre plusieurs fois par mois une équipe de bénévoles (brillamment interprétés par le tandem Élodie Bouchez et Jean-Pierre Darroussin) effectuant des séances de médiation avec des détenus (Dali Benssalah et Fred Testot).
Dans un film où presque chaque personnage force l’identification, ces réunions de médiation entre détenus et victimes semblent plausible, réinterprétant des événements qui pourraient avoir eu lieu. Cette réalité troublante, presque palpable, rappelle sans détours celle mise en scène dans son précédent long-métrage, Pupille (2018) qui avait contribué à faire connaître le cinéma de Jeanne Herry au grand public. Une fois encore, dans je verrai toujours vos visages, la sincérité fait mouche et érige la réalisatrice au rang de cinéaste à suivre.
Je verrai toujours vos visages (2023) de Jeanne Herry, avec Adèle Exarchopoulos, Gilles Lellouche et Leïla Bekhti, diffusé sur Canal+ ce mardi 31 octobre 2023.
Le mercredi 29 mars 2023, la sortie du film Je verrai toujours vos visages ne passe pas inaperçue au cinéma. Pour cause, le dernier long métrage de la réalisatrice Jeanne Herry cumule dès sa première semaine de diffusion plus de 283 000 entrées dans les salles obscures. Porté par une myriade d’acteurs en vogue – Adèle Exarchopoulos, Gilles Lellouche, Leïla Bekhti ou encore Raphaël Quenard – le nouveau film de Jeanne Herry s’intéresse au dispositif méconnu de la justice restaurative. Bénéficiant d’un accueil critique largement favorable venant du public (avec une moyenne de notes spectateurs de 4,4/5), Je verrai toujours vos visages brille dans l’exercice du film social et se présente comme le parfait programme pour passer une soirée devant la télévision.
Adèle Exachopoulos, Gilles Lellouche et Leïla Bekhi au casting de Je verrai toujours vos visages
Elle dévoilait son premier film dans les salles de cinéma il y a près de dix ans (Elle l’adore, 2014), co-réalisait l’épisode final de la saison 2 de la série à succès Dix Pour Cent en 2017 et connaissait son premier grand succès avec son long-métrage Pupille (2018), nommée aux César de la meilleure réalisation. Avec Je verrai toujours vos visages, la réalisatrice française Jeanne Herry, fille de l’actrice Miou Miou et du chanteur Julien Clerc, âgée de 44 ans, signe son grand retour dans les salles obscures.
Après avoir étudié en profondeur et avec une justesse inouïe le processus d’adoption et d’accouchement sous X dans Pupille, la réalisatrice se plonge cette fois-ci dans les méandres de l’univers judiciaire. En s’intéressant à la justice restaurative, un dispositif d’aide aux victimes de traumatismes pourtant peu connu et médiatisé, Jeanne Herry dresse le portrait d’hommes et de femmes, abîmés par les épreuves de la vie. Au cours de ce processus, mis en place depuis 2014 en France, agresseurs, bénévoles et victimes se rencontrent pour échanger et pour panser leurs plaies. Porté par un casting cinq étoiles – on y retrouve pêle-mêle l’actrice Adèle Exarchopoulos, Gilles Lellouche, Leïla Bekhti, Dali Benssalah ou encore Élodie Bouchez – l’exercice complexe auquel se livre la réalisatrice coche toutes les cases du film social choral réussi, sans tomber dans le tragique ni dans le registre de la comédie sur fond de drame social.
Une plongée dans le monde de la justice restaurative par la réalisatrice de Pupille
Si les sujets abordés durant le film peuvent s’avérer très sombres (bien qu’essentiels à aborder), du viol à l’agression physique en passant par le traumatisme post-effraction, Je verrai toujours vos visages n’en demeure pas moins un film qui suscite l’émotion. Dans un registre où l’on ne l’attendait pas forcément, on découvre un Gilles Lellouche en père sensible et affaibli suite à une séquestration, soumis à des excès de colère mais aussi empreint d’une tendresse et d’une fragilité touchantes. Pour l’aider à soigner ses maux, il rencontre plusieurs fois par mois une équipe de bénévoles (brillamment interprétés par le tandem Élodie Bouchez et Jean-Pierre Darroussin) effectuant des séances de médiation avec des détenus (Dali Benssalah et Fred Testot).
Dans un film où presque chaque personnage force l’identification, ces réunions de médiation entre détenus et victimes semblent plausible, réinterprétant des événements qui pourraient avoir eu lieu. Cette réalité troublante, presque palpable, rappelle sans détours celle mise en scène dans son précédent long-métrage, Pupille (2018) qui avait contribué à faire connaître le cinéma de Jeanne Herry au grand public. Une fois encore, dans je verrai toujours vos visages, la sincérité fait mouche et érige la réalisatrice au rang de cinéaste à suivre.
Je verrai toujours vos visages (2023) de Jeanne Herry, avec Adèle Exarchopoulos, Gilles Lellouche et Leïla Bekhti, diffusé sur Canal+ ce mardi 31 octobre 2023.