28 sept 2022

Le Paris de la Renaissance et Catherine de Médicis inspirent le défilé Dior printemps-été 2023

Ce mardi 27 septembre, Dior dévoilait au sein du jardin des Tuileries sa collection femme printemps-été 2023, inspirée par le Paris de la Renaissance et notamment la figure de Catherine de Médicis, dans un décor imaginé par l’artiste Eva Jospin et un spectacle par le duo de danseurs et chorégraphes Imre et Marne van Opstal.

Installé dans le jardin des Tuileries, un grand rectangle blanc fait son retour le temps d’une journée : c’est le Dior Day. Devant, une foule de plus en plus grande s’amasse, espérant apercevoir l’une des nombreuses stars rejoignant le premier rang — Camille Cottin, Isabelle Adjani, Jisoo, Nathalie Portman, Shailene Woodley —, tandis qu’une atmosphère bien plus calme et feutrée se prépare à l’intérieur. Comme pour son dernier défilé, la maison Dior collabore avec l’artiste française Eva Jospin, qui conçoit pour l’occasion un décor semblable à une grotte. Recouverts de grandes tentures brunes, les murs plongent la salle dans l’obscurité ; au début et au milieu du podium, des cavités et stalactites en carton créent l’illusion d’une antre souterraine, dans laquelle quelques privilégiés seulement sont entrés pour admirer les dernières créations Dior.

 

 

Car tout, de la scénographie aux silhouettes, est le fruit du travail méticuleux de la directrice artistique Maria Grazia Chiuri. Inspirée par Paris mais aussi par l’une des femmes qui a le plus marqué l’histoire de la ville : l’italienne Catherine de Medicis (1519-1589), devenue reine de France par son mariage avec Henri II. Une figure incontournable de l’histoire franco-italienne, à qui l’ont doit d’ailleurs le jardin des Tuileries, au sein duquel elle fit construire une grotte, aujourd’hui détruite, et reconstruite par Eva Jospin pour le défilé. Apparaissant depuis cette installation, les silhouettes imaginées par Chiuri semblent arriver directement du 16e siècle, reprenant tous les codes de la cour française de l’époque, de la dentelle de burano (importée par Catherine de Médicis dans les manufactures royales) aux robes et jupes à crinolines, sans oublier les corsets, portés seuls ou par dessus une chemise.

 

Ces codes, Chiuri les modernise et livre ainsi un défilé aux accents autobiographiques — italienne de pouvoir à Paris, elle s’inscrit dans la lignée de Catherine de Médicis, et revisite l’héritage de l’institution historique pour laquelle elle travaille. Car la deuxième inspiration de la créatrice puise dans les archives et l’histoire de Dior : après avoir redécouvert sur un foulard des années 50 une carte de Paris organisée autour de l’avenue Montaigne, siège de la maison depuis 1947, Maria Grazia Chiuri a décidé d’incorporer dans ses créations ce même motif. Omniprésent au sein de la collection, elle le réutilise sur des robes, des manteaux, des corsets et des pantalons… En hommage à la maison et à la ville dans laquelle elle s’épanouit depuis 2017.

Installé dans le jardin des Tuileries, un grand chapiteau blanc fait ce mardi 28 septembre son retour le temps d’une journée. Devant, une foule s’amasse, espérant apercevoir l’une des nombreuses stars qui rejoindront le premier rang du défilé Dior prêt-à-porter printemps-été 2023 – Camille Cottin, Isabelle Adjani, Jisoo, Nathalie Portman, Shailene Woodley –, tandis qu’une atmosphère bien plus intimiste et feutrée attend les invités dans l’enceinte du chapiteau. Comme pour son défilé haute couture automne-hiver 2021-2022, Dior collabore avec l’artiste française Eva Jospin, qui conçoit pour l’occasion un décor semblable à une grotte. Recouverts de grandes tentures brunes, les murs plongent la salle dans l’obscurité ; au début et au milieu du podium, des cavités et stalactites en carton créent l’illusion d’une antre souterraine, dans laquelle quelques privilégiés seulement sont entrés pour admirer les dernières créations de la maison française. Ouvrant le spectacle, un groupe de danseurs envahit l’espace dans une chorégraphie lente et sensuelle, en corps à corps.

 

Inspirée par Paris, Maria Grazia Chiuri, directrice artistique des collections femme de la maison française depuis 2016, s’est tournée cette saison vers l’une des femmes qui a le plus marqué l’histoire de la capitale : l’italienne Catherine de Médicis (1519-1589), devenue reine de France suite à son mariage avec Henri II. Une figure incontournable de l’histoire franco-italienne, à qui l’ont doit notamment la création du jardin des Tuileries au sein duquel elle fit construire une grotte, depuis détruite et désormais reconstruite par Eva Jospin pour accueillir le défilé printemps-été 2023 de Dior. Émergeant de cette installation, les silhouettes aux teintes telluriques imaginées par la créatrice italienne font référence au 16e siècle, reprenant de nombreux codes vestimentaires de la cour française de l’époque, de la dentelle de burano (importée par Catherine de Médicis dans les manufactures royales) aux robes et jupes à crinolines, sans oublier les corsets, portés seuls ou par dessus une chemise.

 

Revisités par Maria Grazia Chiuri, ces éléments d’époque lui permettent de tisser des liens entre la vie de Catherine de Médicis, mécène et amoureuse des arts partie de l’Italie pour s’installer Paris, et sa propre expérience de créatrice native de la Botte et parachutée dans la Ville Lumière. La deuxième grande inspiration de cette nouvelle collection de la maison puise dans les archives et l’histoire de Dior : après avoir redécouvert sur un foulard des années 50 une carte de Paris organisée autour de l’avenue Montaigne, siège de la maison depuis 1947, Maria Grazia Chiuri a décidé d’incorporer ce même motif dans ses créations. Omniprésent sur les silhouettes, celui-ci réapparaît sur des robes, des manteaux, des corsets et des pantalons… En hommage à la maison et à la ville dans laquelle elle s’épanouit depuis huit ans.